Et si Carlos Gardel était bel et bien Français…d’origine ?
Et si Carlos Gardel était bel et bien Français…d’origine ?
Carlos Gardel : La fin du mystère sur ses origines ?
C’est probablement la fin d’un des mystères de la plus célèbre controverse planant autour de Carlos Gardel. L’une des figures emblématiques du Tango, opposant depuis longtemps Argentins, Français et Uruguayens. Grâce à un travail d’investigation de 10 années, réalisé conjointement par l’Argentin Juan Carlos Esteban et les Français Georges Galop et Monique Ruffié, auteur du livre « El padre de Gardel » (Proa Amerian Ediciones) qui vient de paraître, nous savons désormais que Carlos Gardel, de son vrai nom, Charles Romuald Gardes est bien né à Toulouse le 11 décembre 1890.
Dans une interview accordée par les auteurs au journal La Nacion, on comprend mieux les circonstances qui ont conduit à laisser penser que « El Zorzal criollo » était né en Uruguay à Tucuarembo le 11 décembre 1887, puis naturalisé Argentin en 1923. Le doute planait depuis bien longtemps sur ses origines. Carlos Gardel, lui-même, entretenait ce mystère, lorsqu’il affirmait par exemple dans l’édition de 1935 du magazine La Caretas d’Antioquias : « Mon coeur est argentin, mais mon âme est uruguayenne, car c’est là où je suis né« . Mais quelles sont précisément les raisons qui ont conduit à entretenir cette thèse ?
Les origines de Carlos Gardel
Le 11 décembre 1890, Carlos Gardel naît à Toulouse, en France, fils de Berthe Gardes (1865-1943) et de père inconnu. Rejetée par sa famille car devenue mère célibataire, Berthe Gardes est contrainte à l’exil et part pour l’Argentine en 1893 avec son fils de 2 ans et 3 mois.
En 1914, lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Charles Romuald Gardes a 24 ans et se voit contraint de se rendre au Consulat Français de Buenos Aires afin d’y être enrôlé pour le Front en qualité de citoyen Français. Ne ressentant aucun patriotisme particulier à l’égard de la France, il ne se présentera pas au consulat.
Lorsqu’il est convié à se rendre en Espagne en 1920 pour une tournée théâtrale avec la compagnie Rosas, Charles Romuald Gardes ne réussit pas à obtenir le visa. Il se résout donc à s’inscrire auprès du consulat Uruguayen en qualité de ressortissant Uruguayen, résidant à l’étranger, né le 11 décembre 1887 à Tacuarembo (Uruguay) sous le nom de Carlos Gardel (son nom de scène). A la suite de quoi, Carlos Gardel demandera la nationalité Argentine qu’il obtiendra aussitôt.
Lors de sa disparition prématurée le 24 juin 1935, dans un accident d’avion à Medellin (Colombie), le mystère de ses origines se construit peu à peu, au même moment que le mythe de Carlos Gardel. Il aura donc fallu attendre presque 80 ans pour que soit publié l’acte de naissance officiel, mettant fin à cette vieille dispute transatlantique… mais il en subsiste d’autres !
Le père de Carlos Gardel
En revanche, le mystère demeure sur l’identité du père biologique de Carlos Gardel. Dans un article publié en 1965, Armando Delfino, son tuteur légal, relate que Berthe Gardes lui aurait confié juste avant de décéder, que le père de Carlos Gardel était un homme prénommé Paul Lasserre. Les recherches effectuées par les auteurs de l’ouvrage, n’ont pas permis de faire toute la lumière sur cet aspect. Même si tout laisse à penser que cette thèse est cohérente, le testament de Paul Lasserre ne fait pas mention d’un fils ; néanmoins, les dates correspondent peu ou prou.
Après tout, n’est ce pas le propre d’une légende, que d’entretenir une part de mystère, que l’imaginaire collectif contribue à renforcer ? Si cela ne change rien pour le Tango Argentin, et, n’en déplaise à certains, il ne reste plus désormais qu’à mettre à jour les dictionnaires, les blogs et autres Wikipédia.
Biographie de Carlos Gardel :
Carlos Gardel (que l’on appellera plus tard « El zorzal criollo ») est né le 11 décembre 1890 à Toulouse (France). Il s’appelle à l’époque Charles Romuald Gardès, fils de Marie Berthe Gardès. Il arrive à Buenos Aires vers l’âge de 2 ans avec sa mère, célibataire de 27 ans, lisseuse (ou repasseuse) de profession, partie du port de Bordeaux pour tenter sa chance dans le Nouveau Monde comme de nombreux immigrés à l’époque.
Quelles sont les véritables raisons du départ de Berthe pour l’Argentine ? Personne n’est en mesure de répondre à cette question. Certains avancent que le petit Charles serait le fruit d’une liaison entre Berthe et un de ses cousins séminariste. D’autres au contraire, prétendent qu’elle a dû quitter la France sous la pression de la morale de l’époque qui voyait d’un mauvais œil les mères célibataires. Le père de Charles serait un certain Paul Lasserre, marié avec des enfants, et qui se serait arrangé pour faire disparaître les traces de cette liaison illégitime.
Il passera son enfance à Buenos Aires dans le quartier du « Mercado de Abasto » où ses amis le surnommeront « El Francesito » (le petit français) et ensuite « El Morocho de Abasto ». Très rapidement il va devenir chanteur dans les cafés pour gagner quelques pièces de monnaies. On apprécie déjà le timbre de sa voix, et Carlos Gardel parvient très vite à se faire une réputation dans les bars populaires de la capitale Argentine.
En 1911, à 21 ans, il fait connaissance de José Razzano, surnommé « El Oriental » (l’Oriental) en raison de son origine uruguayenne, et avec lequel il va former un duo chantant des chansons créoles. C’est à cette époque que Carlos va changer son nom par celui qui le rendra célèbre dans le monde entier : Gardel.
En 1912, il enregistre 15 chansons sous le label de Columbia Records, sur lesquelles il s’accompagne lui-même à la guitare. La première de ces chansons s’intitule « Sos mi tirador plateado » qu’il réenregistrera plus tard sous le titre de « El tirador plateado ». Mais son répertoire se compose encore de chansons créoles.
C’est en 1917 qu’il est reconnu comme véritable chanteur de Tango en interprétant la chanson « Mi noche triste » (de Samuel Castriota et Pascual Contursi), étant donné que jusqu’à lors, le tango était surtout musical et sans paroles, il donne véritablement naissance au Tango chanté. La même année Carlos Gardel joue pour la première fois dans un film, « Flor de durazno », et commence véritablement sa carrière discographique en compagnie de José Razzano sous le label de Disco Nacional. La chanson la plus connue de ce disque sera « Cantar eterno » de Angel Villoldo.
Dans les années 20, Carlos Gardel va amener le tango en Europe, en se rendant célèbre en France et en Espagne. Le public de Buenos Aires l’a adoré. Il ne lui reste plus qu’à charmer l’Europe. Il fait un triomphe à Madrid puis à Barcelone, où sur les planches du théâtre Goya et du Grand Théâtre des Ramblas il est couronné comme le roi du tango.
Le succès se confirme ensuite à Paris, plus exigeante, mais Carlos Gardel va conquérir sans problème le public parisien. Sa voix pleine de magie va également triomphera plus tard à New York. En 1925, il se sépare de José Razzano, et à son retour en Argentine en 1926 il se consacre presque exclusivement à la chanson. C’est en 1927 qu’il enregistra son interprétation de la Cumparsita (Si supieras).
Dans les années 30, il est reconnu dans de nombreux pays, en Argentine, sa patrie d’adoption, en Uruguay et dans plusieurs pays européens. En raison de cette notoriété, l’entreprise cinématographique Paramount Pictures l’engage pour tourner 4 films à Joinville en France. Entre 1934 et 1935 il part à la conquête du marché nord-américain et enregistre 2 disques aux Etats Unis. Il chante à la radio et joue dans des films qui auront beaucoup de succès et lui permettront d’étendre sa renommée sur tout le continent américain en tant que chanteur.
En 1934, Carlos Gardel est à New York pour jouer dans le film « El día que me quieras ». Il fait connaissance d’Astor Piazzolla, un jeune argentin de 13 ans qui habite New York et qui joue du Bandonéon. Il se lie d’amitié avec ce gamin qui « joue du bandonéon comme un gallego (espagnol) », selon ce que lui confie Carlos Gardel, et Astor Piazzolla lui sert d’interprète, ne connaissant pas l’anglais.
La star l’emmène un peu partout et même aux studios de la Paramount où il lui confia le rôle de Canillita (petit vendeur de journaux) dans le film « El día que me quieras ». A la fin du tournage, Carlos Gardel organise une fête avec les argentins et uruguayens vivants à New-York, et à la fin de la soirée il demande à Astor Piazzolla de l’accompagner au bandonéon pour chanter « Arrabal amargo ». Les invités présents sont sous le charme et applaudissent à tout rompre le duo.
Carlos Gardel part ensuite à Hollywood. Il sollicite la venue d’Astor Piazzolla, mais celui-ci étant mineur, il n’obtient pas l’autorisation pour entreprendre le voyage. Les destins des deux grandes figures du Tango allaient donc se séparer, mais cette rencontre influencera de manière décisive la carrière du jeune Astor.
Il fait ensuite une tournée en Amérique centrale et en Amérique du Sud en 1935, passant par Puerto Rico, Aruba, Curaçao, le Venezuela et la Colombie où le destin va mettre fin de façon tragique à sa vie.
Le lundi 24 juin 1935, l’avion dans lequel il voyage s’écrase près de Medellin en Colombie, et Carlos Gardel meurt au sommet de sa gloire. Il est enterré dans le Cimetière de la Chacarita à Buenos Aires. Sa tombe est visitée par des admirateurs venant des quatre coins du monde.
La qualité de sa voix et sa mort prématurée vont être les éléments déterminants qui feront de lui un mythe populaire. Tous ceux qui parlent du tango ou entendent parler de cette musique vont l’associer immédiatement à son nom. Carlos Gardel incarne désormais et de façon indiscutable le tango.
Sa voix a su charmer tous les publics, bien au-delà des barrières linguistiques. Son charme et sa prestance ont fasciné les femmes. Son attitude fraternelle a attiré les hommes du monde entier qui ont pris du plaisir à écouter sa voix unique et éternelle gravée sur les sillons des disques de vinyle. Carlos Gardel restera à jamais dans le cœur des argentins le plus grand mythe de Buenos Aires.
(source : Americas.fr)
Filmographie de Carlos Gardel :
1917 : Flor de durazno de Francisco Defilipis Novoa
1931 : Las luces de Buenos Aires de Adelqui Millar
1932 : Espérame de Louis Gasnier
1932 : La casa es seria (La Maison sérieuse) de Lucien Jaquelux
1932 : Melodía de arrabal de Louis Gasnier
1934 : Cuesta abajo de Louis Gasnier
1934 : El Tango de Broadway de Louis Gasnier
1935 : El día que me quieras de John Reinhardt
1935 : Tango bar de John Reinhardt
1936 : Cazadores de estrellas de Norman Taurog
Discographie de Carlos Gardel :
A noter : On ne connaitrait seulement que 970 enregistrements de Carlos Gardel sur les 1500 que, selon la rumeur populaire, celui-ci aurait réalisé durant sa vie (source : gardel.unsl.edu.ar).
A contramano – Teisseire y Caruso
A la luz del candil – C.V.G. Flores y J. P. Navarrine
A media luz – E. Donato y C.C. Lenzi
A medianoche – J. Maglio y E. Dizeo
A mi madre (Mi madre) – P.B.Palacios, C.Gardel y J.Razzano
A Mitre – B.Roldan y C. Gardel
Abuelito – A. Laporte, E. Trogé y C. Cabral
Acquaforte – H.Pettorossi y J.C.Marambio Catán
Acuarelita de arrabal – J. González Castillo y C. Castillo
Adelante – J.C. Barros, A.Jauretche, H. Manzi y E. Iribarne
Adiós muchachos – Sanders y Vedani
Adiós para siempre – A. Vacarezza y A. Scatasso
Adiós que me voy llorando – C.Gardel y J. Razzano
Adiós que te vaya bien – A. Vacarezza y E. Delfino
Al mundo le falta un tornillo – J.M.Aguilar y E.Cadícamo
Al pie de la Santa Cruz – E.Delfino y M.Battistella
Alicia – Barbieri y Cárdenas
Allá en la ribera – Camba
Alma de loca – J. Font y G. Cavazza
Alma en pena – Aieta y García Jiménez
Alma porteña – V. Greco
Almagro – V.San Lorenzo y A.Timarni
Amame mucho – F. Martino
Amanecer – C. Gardel y J. Razzano
Amante corazón – D.Vivas y R.Marano
Amargura – E.Maciel Villegas y L.Díaz
Amargura (El floridense) – A. Cepeda, C. Gardel y J. Razzano
Amigazo – F. Brancatti, J. Velich y J. de Dios Filiberto
Amor (Gran Buda) – J. de Dios Filiberto y J.A. Bruno
Amor pagano – L. Rubinstein – Freen – Brown
Amor perdido – E. Bonessi
Amores de estudiante – C.Gardel y A.Le Pera
Amurado – P.Maffia, P.Laurenz yJ.De Grandis
Anclao en París – E.Cadícamo y G.Barbieri
Angustias – H.Pettorossi
Anoche a las dos – R.de los Hoyos y R.Cayol
Ansias de amor – G. Barbieri
Añorando – L.C. Spinetto
Añoranzas – J.M.Aguilar
Apure delantero buey – C.Gardel y A.Le Pera
Aquel cuartito de la pensión – R. de los Hoyos y C.M. Viale
Aquel muchacho triste – de Grandis
Aquel tapado de armiño – Delfino y Romero
Aquella cantina de la ribera – J.G. y C. Castillo
Aquella noche – C.A. González y J. Caro
Aquella palomita – N. Rossi
Aquellas cartas – J.A.Guirlanda y R.Maida
Aquellas farras – R.Firpo y E.Cadícamo
Araca corazón – E.Delfino y A.Vacarezza
¡Araca la cana! – E. Delfino y M.Rada
¡Araca, París! – R.Collado y C.Lenzi
Argentina – V. Grecco
Aromas – E. y O. Fresedo
Aromas del Cairo – J.M. Aguilar
Arrabal amargo – C.Gardel y A.Le Pera
Arrabalero – O.Fresedo y E.Calvo
As de cartón – J.M.González Prado, L.Viapiana y R.Aubriot Barboza
Así canto yo – G. de Leone y E.E. Méndez
Asómate a la ventana – J. Ricardo Soria
Atardecer – A.C. Herschel
Aunque me cueste la vida – F. Pracánico
Ausencia – F. Bianco, C. Gardel y J. Razzano
Ave cantora – E. Cárdenas y R. Rossi
Ave sin rumbo – C. Gardel, J. Razzano y E. Cárdenas
¡Ay Aurora! – C. Gardel y J. Razzano
¡Ay, ay, ay! – O. Pérez Freire
¡Ay, Elena! – C. Gardel y J. Razzano
Bailarín compadrito – Bucino
Bajo Belgrano – A. Aieta y F. García Jimenez
Bandoneón arrabalero – Deambrogio y Contursi
Barajando – Vaccaro y Méndez
Barra querida – Sánchez y Vedani
Barrio reo – R. Fugazot y A. Navarrine
Barrio viejo – Barbieri y Cárdenas
Bésame en la boca – J.M. Rizzutti y E Calvo
Beso ingrato – C. Camba y R. Tuegols
Besos que matan – G.Barbieri y E. Cárdenas
Brisas de la tarde (Brisas) – J. Mármol, C. Gardel y J. Razzano
Buenos Aires – M. Joves y M. Romero
Buey manso – B.Muttarelli y A.Tagini
Bulincito de mi vida – E. S. Discépolo
Cabecita negra – Bardi y Supparo
Cachadora – Lomuto
Caferata – A. Scatasso y P. Contursi
Calandria – L. Teisseire y J.A. Caruso
Calavera viejo – C. Gardel y José Razzano
Callecita de mi barrio – E.P. Maroni, A. Laporte y O. Gasparini
Callejera – Frontera y Cadícamo
Calor de hogar – Fernández Blanco y Carrere
Camarada – J.A. Caruso y F. y J. Canaro
Caminito – J. de Dios Filiberto y G. Coria Peñaloza
Caminito del taller – C. Castillo
Caminito soleado – C.Gardel y A.Le Pera
Campanitas – J. Ricardo Soria
Canchero – C.Flores y A.de Bassi
Canción de las gigoletes de la Danza de la libélulas – F. Lehar
Canción de cuna – Rizutti y Díez Gómez
Cantar eterno – A. Villoldo
Canto de la selva – A. Greco y D. Galíndez
Cañaveral – R. Rossi
Caprichosa – F.Aguilar
Cara rota – J.F. Falcón
Caricias – J. Caruso y M. Godard
Cariñito – Barbieri y Garros Pe
Cariñito mío – F. Martino
Carnaval – A.Aieta y F.García Jiménez
Carne de cabaret – J. Roldán y P. Lambertucci
Cartas viejas – M. García Servetto y R. Rada
Cartitas perfumadas – J.A. Caruso y A. Greco
Cascabelito – J.A. Caruso y J. Böhr
Celeste y blanco – L. Teisseire y A. Kolben
Chacarerita del norte – C. Tapia
Chacarerita doble – A. Chazarreta
Che, Bartolo – Sciammarella y Cadícamo
Che Mariano – Tagle Lara y Mazzeo
Che papusa, oí – Cadícamo y Matos Rodriguez
Cheating muchachita – C.Gardel y A.Le Pera
China hereje – J.P. López
Chinita – E.Iribarren y Carrera Sotelo
Chinita linda – A. Greco
Chola – A. Polito y E.P Maroni
Chorra – Discépolo
Cicatrices – A. Avilés y E. Maroni
Cielito mío – E. y O. Fresedo
Circe – J.A. Caruso y M.I. Godard
Clarita – J. González Castillo y D. Fortunato
Clavel del aire – J.de Dios Filiberto y F. Silva
Claveles mendocinos – A. Pelaia
Cobardía – Charlo y L.C.Amadori
Co-co-ro-co – B. Tagle Lara y E. Delfino
Colorao, colorao – C.Flores yA.H.Acuña
Como abrazao a un rencor – R.Rossi y A.Podestá
Como agoniza la flor – O. Pérez Freire
Como la mosca – A.Alonso y R.Aubriot Barboza
Como las margaritas – R. Rossi
Como los nardos en flor – E. Viera y T. y M. Lespés
Como quiere la madre a sus hijos – J. Betinotti
Como se canta en Nápoles – E.A.Mario
Como todas – Chiriff y Alonso y Trelles
Compadrón – L. Visca y E. Cadícamo
Compañero – J. de Dios Filiberto y E.P. Maroni
Con los ojos del alma – J. Ricardo Soria
Confesión – E.S.Discépolo
Congojas – E. Carrera Sotelo y J. Maglio
Contramarca – F. Brancatti y R. Rossi
Contrastes – C. Gardel y J. Razzano
Copen la banca – J. Maglio y E. Dizeo
Copetín, vos sos mi hermano – A. R. Domenech y D. Flores
Coquetita – R. Giovanazzi, J.B. Guido y E. Iacobelli
Corazón del arrabal – M. Jovés y M. Romero
Corazón de papel – C. Castillo y A. J. Franco
Corazoncito – R.Rossi y J.Rial
Córdoba – J.A Caruso y M. Dorly
Cordobesita – C. Flores y S. Castriota
Corrientes – J. Curi y A.F. Danesi
Corto de genio – A. Seitún y P. Polito
Cotorrita de la suerte – De Grandis y De Franco
Criollita de mis ensueños – C.Gardel y A.Le Pera
Criollita, decí que sí – C.Gardel y A.Le Pera
Cruz de palo – Cadícamo y Barbieri
Cualquier cosa – Velich y Velich de Rossano
Cuando llora la milonga – Filiberto y Mario
Cuando tú no estás – A.Le Pera, M.Battistella, M.Lattés y C.Gardel
¿Cuándo volverás? – P. Maffia y J. Staffolani
Cuesta abajo – C.Gardel y A.Le Pera
Culpas ajenas – Poncio y Curi
Dandy – Demare, Irusta y Fugazot
De flor en flor – D. Gallicchio y E. Bonessi
De mi tierra – F. Lozano, P.N.Córdoba y E. Manella
De puro guapo – Iriarte y Fernández Díaz
De salto y carta – J.De Cicco y A.Acuña
De tardecita – N. Messutti y C. A Pintos
De todo te olvidas – Merico y Cadícamo
De vuelta al bulín – P. Contursi y J. Martinez
Dejá – J.Lenoir y T.Aivaz
Dejá el conventillo – A. Scatasso y F. Ruíz París
Del barrio de las latas – E. Fresedo y R. de los Hoyos
Del infierno adelante – R. Ruiz y A.H. Acuña
Delirio gaucho – A.Gobbi
Desdén – C.Gardel y M.Battistella
Desdichas – P. Contursi y A. Gentile
Desengaño – J.A. Caruso y F. y J. Canaro
Desilusión – J.M.Rizzutti y J. Bonnet
Desolación – A. Avilés y E.I. Viera
Destino – A.J. Imperiales y A. Polito
Dicen que dicen – E. Delfino y A. Ballestero
Dicha pasada – G. Barbieri
Dolor – T. Díez Cepeda y J.M. Pérez Moris
Dónde estará – S. Salinas
Dos cosas te pido – C. Tapia
Dos en uno – Sciammarella y Cadícamo
Duelo criollo – L.Bayardo y J.Rezzano
Ebrio – J. Rial y R. Rossi
Echando mala – Clausi y Brancatti
Echaste buena – E. Dizeo y E. Bonessi
Eche otra caña, pulpero – A. Vacarezza y E. Delfino
El alma de la calle (Callecita del suburbio)-R. de los Hoyos y J. Ferreyra
El alma que siente – C.E Flores y J. Servidio
El almohadón – C. Gardel
El anillo – A. Río y F. Martolli
El arroyito – C.E. Flores y S. Castriota
El barbijo – Domenech y Fernández Blanco
El besito – G. Coria Peñaloza y J. de Dios Filiberto
El brujo – J.C. Bazán y F. Brancatti
El bulín de la calle Ayacucho – C. Flores y J. y L. Servidio
El cardo azul – C. Gardel y J. Razzano
El carrerito – De los Hoyos y Vacarezza
El carretero – A. de Navas
El cimarrón del estribo – Retana
El Ciruja – E de la Cruz y F. Marino
El consentido – C. Millán y E. Iribarne
El corazón me robaste – F. Pracánico
El curdela – J. Luque Lobos y J. Maglio
El día que me quieras – C.Gardel y A.Le Pera
El huérfano – F. García Giménez y A. Aieta
El lazo – J. T. Morales
El mal que me hiciste – L. de Biase y C.Percuocco
El moro – C. Gardel y J. Razzano
El motivo (Pobre paica) – P. Contursi y J.C. Cobián
El olivo – C.P. Cabral, A. Scatasso y J. Vivas
El once (A divertirse) – E. y O. Fresedo
El paisano Contrera – A. Río
El pangaré (La huella) – A. de María, C. Gardel y J. Razzano
El pañuelito – G. Coria Peñaloza y J. de Dios Filiberto
El pibe – J. Pecora y E. Cárdenas
El picaflor – A. Gobbi
El pinche – J.A. Caruso y F. y J. Canaro
El poncho del amor – A.Vacarezza y A. Scatasso
El que atrasó el reloj – G. Barbieri y E.Cadícamo
El quinielero – L.Cluzeau Mortet y R.A.Barboza
El ramito – G. Coria Peñaloza, J. de Dios Filiberto y L. Teisseire
El rey del cabaret – M. Romero y E. Delfino
El rosal – G.Matos Rodríguez y M.Romero
El sapo y la comadreja – C. Tapia
El señuelo – C.Gardel y J. Razzano
El sol del 25 – D. Lombardi, C. Gardel y J. Razzano
El sueño – F. Martino
El tabernero – E. Frontera, M. Cafre y R. Costa Olivieri
El taita del arrabal – L.B. Herrera, M. Romero y J. Padilla
El tango de la muerte – A. Novión y H. Mackintons
El tatuaje – R. Iariarte y F. Brancatti
El templo de Venus – J.C. Millán, E. Iribarne y M. Valdez
El tirador plateao – C. Gardel y J. Razzano
El triunfo – A. Chazarreta
El trovero (Yo te imploro) – Tuegols e Irusta
El vagabundo – C. Gardel y J. Razzano
El zaino colorado – A. Río
En la tranquera – F.Lomuto y P.Laguna
En un pueblito de España – Wayne y Ferreyra
En vano, en vano – C. Gardel y J. Razzano
Enfundá la mandolina – F. Pracánico y H. Zubiría Mansilla
Entrá nomás – F. Bastardi y J. Rezzano
Eres cruel – C. Gardel y J. Razzano
Es en vano – C. Gardel
Es tanto lo que te quiero – C. Tapia
Esas no volverán – C. Camba
Esclavas blancas – H.Pettorossi
Esta noche me emborracho – Discépolo
Esta vida es puro grupo – Tavarozzi y Carrera
Estampilla – Delfino y Moreno
Estudiante- C.Gardel, A.Le Pera y M.Battistella
Falsas promesas – D.Riverol y E.Cárdenas
Farabute – Barreiro y Casciani
Farolito de papel – T.y M.Lespes y F.García Jiménez
Farolito viejo – J.Riu y L.Teisseire
Fayuto – R.Ventura
Fea – H. Pettorossi y A. Navarrine
Federación – L.Ricardi, F. Canaro y J. A. Caruso
Fierro chifle – de Pardo y Tagle Lara
Fiesta criolla – E. Cárdenas y R. Rossi
Flor campera – Aguilar y López
Flor de cardo – E. Cárdenas y M. Correa
Flor de fango – P. Contursi y A. Gentile
Flor del valle – G.Barbieri
Folie -(Locura) A.Wilson Fisher
Fondín de Pedro Mendoza – R. de los Hoyos y L.C.Amadori
Francesita – A. Vazarezza y E. Delfino
Francia – S. Castriota y J. Caruso
Gacho gris – J.C.Barthe y A.Sarni
Gajito de cedrón – M.Pardo y J.Navarrine
Galleguita – A. Navarrine y H. Pettorossi
Garabatos de mujer – Hnos. Sastre
Gimiendo – L.C. Lorent y J.P. Péres
Giuseppe el zapatero – G.del Ciancio
Gloria – H. Canaro y A. Tagini
Golondrinas – C.Gardel y A.Le Pera
Gorriones – E. Pereyra y C.E. Flores
Gotas de veneno – Tavarozzi y J.C.Welker
Griseta – J. González Castillo y E. Delfino
Guaminí – E. Cárdenas y G. Barbieri
Guitarra mía – C.Gardel y A.Le Pera
Hacete tonadillera – A. Greco
¡Hágame el favor! – J. Rial (h)
Haragán -o Delfino y Romero
Hasta besarla llegué – C. Gardel y J. Razzano
Hasta que ardan los candiles – F.Pracánico y D.Novillo Quiroga
Hay una virgen – Lord Byron, C.Gardel, J. Razzano y M.Pardo
Hola señorita – A. de Bassi, A. Weisbach y R. Doblas
Hollín – A. Canale y J.M. Rizzuti
Honolulú – M. Grunski, J.A. Caruso y N. Goldstein
¡Hopa, hopa, hopa! – R. Fugazot y J. Alonso Trelles
Heróico Paysandú – G. Ezeiza
Idilio campero – G. Barbieri
Il piccolo navío – J.A. Caruso y L. Riccardi
Incurable – G.Barbieri y R.A.Barboza
Insomnio – A. Chiriff y J. Alonso Trelles
Intimas – A. R. Lacueva y R. L. Brignolo
Isla de Flores – A. Senes y R. Machado
Ivette – P. Contursi y Costa y Roca
Je te dirai (Yo te diré) – Emer y Kalikian Gregor
Jirón de Pampa – E. Dizeo y P. Mazzeo
Juguete de placer – J. González Castillo y C. Castillo
Jujeña – C. Gardel y J. Razzano
Juventud – J.Bauer y R.Abriot Barboza
Knock-out de amor – I.Diez y V.San Lorenzo
La borrachera del tango – Avilés y Maroni
La brisa – J.A. Caruso y F. y J. Canaro
La cabeza del italiano – F. Bastardi y A. Scatasso
La canción de Buenos Aires – A.Maizani, O.Cufaro y M.Romero
La canción del ukelele – A. Avilés y C. Dober
La cartita – G. Coria Peñaloza y J. de Dios Filiberto
La casita está triste – Bernstein y de Grandis
La catedrática – F. Martino
La cautiva – P. Numa Córdoba y C.V. Geroni Flores
La chacarera – J.A. Caruso, J. Servidio y J.Maglio
La china fiera – C. Gardel y J. Razzano
La choyana – R. Ruiz y A. H. Acuña
La cieguita – Keppler Lais y Ramuncho
La copa del olvido – A. Vacarezza y E. Delfino
La cordobesa – C. Tapia
La criolla – C. Gardel y J. Razzano
La cumparsita (Si supieras)-G. Matos Rodríguez, P.Contursi y E.Maroni
La cuyanita – J. Luque Lobo y J. Maglio (Pacho)
La cuyanita – C. Tapia
La danza de las libélulas – F. Lehar
La divina dama – Shilkret y Cadícamo
La enmascarada – F. García Jiménez y P. Bernardo
La entrerriana – Gobbi
La garçonnière – J.A. Caruso y F. Canaro
La gayola – R.Tuegols y A.Taggini
La gloria del Aguila – Nieto de Molina y Guillemat
La he visto con otro – A. Scatasso y P. Contursi
La hija de japonesita – Montes, de la Vega y Maroni
La huella – C. Gardel y J. Razzano
La madrugada – S. Salinas
La maleva – M.A. Pardo y A. Buglione
La mañanita – C. Gardel
La mariposa – C. Gardel y J. Razzano
La mariposa – C. Flores y P. Maffia
La mascotita – J. Luque Lobos y F. Scolatti Almeyda
La mentirosa – F. García Jiménez y A. Aieta
La milonga – R. Ross y E. Cárdenas
La mina del Ford – A. Scatasso, P. Contursi, E.P. Maroni y F. Negro
La muchacha (La muchacha del arrabal) – J. Ferreyra, L. Torres Ríos y R. Firpo
La muchacha del circo – G.Matos Rodríguez y M.Romero
La novia ausente – G.Barbieri y E. Cadícamo
La pastelera – R.Rossi y F.Brancatti
La pastora – S. Salinas
La pena del payador – J.y L. Servidio y E. Escaris Méndez
La percanta está triste – V. Greco
La provinciana – M. Romero y M. Jovés
La pueblerita – F. Martino
La reina del tango – Iriarte y Cadícamo
La reja – Marcucci y Meaños
La salteñita – E. Maroni y F. Scolatti Almeyda
La Sulamita – F.Canaro y J.Caruso
La tacuarita – G. Coria Peñaloza y J. de Dios Filiberto
La tristeza del bulín – A. Scatasso y A. Roldán
La tropilla – M.Pardo y S.Rocca
La tupungatina – C. Tapia
La última copa – F.Canaro y J.Caruso
La última ronda – F. Lozano y J.F. Pollero
La uruguayita Lucía – E.Pereyra y D.López Barreto
La violeta – C.Castillo y N.Olivari
La violetera – A. Aieta y F. García Gimenez
La Virgen del Perdón – Flores, Viale y Retta
La Vuelta de Rocha – G. Coria Peñaloza y J. de Dios Filiberto
La yegüecita – C. Gardel y J. Razzano
Langosta – J.A. Bruno y J. de Dios Filiberto
Largue a esa mujica – Sarcione
Las campanas – J.R. Planquette
Las flores de tu balcón – F.Catalán
Las madreselvas – Aguilar
Lechuza – Hnos. Navarrine
Leguisamo solo – M. Papávero
Lejana tierra mía – C.Gardel y A.Le Pera
Linda provincianita – M. Pardo
Llegué a ladrón por amarte – J. Maglio (Pacho) y Oglima
Llévame carretero
Llora corazón – H. Pettorossi
Llora hermano – E. Lomuto y A. Espinosa
Lloró como una mujer – Aguilar y Flores
Lo han visto con otra – H. Pettorossi
Lo que fui – C.Gardel y J. Razzano
Lo que fuiste – F. García Jiménez y R. Tueglos
Lobo de mar (Mar bravío) – Barbieri
Loca – A. Martinez Viérgol y M. Jovés
Los indios – J.A. Caruso y F. Canaro
Los ojazos de mi negra – A.R. Avilés
Los ojos de mi moza – T.Tucci, C.Gardel y A.Le Pera
Los rosales se han secao – A. Avilés
Macachín, flor de los llanos – G.E. Obligado y F.Martínez Aranaz
Machaza mi suerte – E. P. Maroni y F. Pracánico
Machete – Basadoni y Curi
Madame, c’est vous – P.Codini y R.Grael
Madame Ivonne – E.Pereyra y E.Cadícamo
Madre – V. Servetto y F. Pracánico
Madre hay una sola – A.Bardi y J.de la Vega
Madreselva – F.Canaro y L.C.Amadori
Mala – J.A. Caruso, E. Iribarne y V. Troysi
Mala entraña – C.Flores y E.Maciel
Mala suerte – J.M.Aguilar y E.Cárdenas
Maldita visión – M. Francia y J.C. Barros
Malevaje – Filiberto y Discépolo
Malevito – P. Maffia y C. Flores
Mamita – Danesi y Bohigas
Maniquí – E.C. Flores y E. Dizeo
Mano a mano – C. Flores, C. Gardel y J. Razzano
Mano cruel – C.E.Flores, C. Gardel y J. Razzano
Mano mora – J. Lloret y L Teisseire
Manos brujas – J.M. Aguilar
Manuelita – J.M. Aguilar y Macias
Mañanita de campo – D.Riverol y E.Cárdenas
Mañanita de sol – M.Battistella, A.Le Pera, C.Gardel y J.Razzano
Maragata – F.Martino
Mar bravío (Lobo de mar) – Barbieri
Margaritas – Moreno González y Coria Peñaloza
Margot – C. Flores y J. Ricardo Soria
Marionetas – Guichandut y Tagini
Maryflor – Ferreyra y Vázquez Vigo
Mascotita de marfil – Giovanazzi, Castillo y Roldán
Matala – E. Bonessi
Me da pena confesarlo – C.Gardel y A.Le Pera
Me dejaste – C. Gardel
Me enamoré una vez… – F.Canaro y I.Pelay
Medallita de la suerte – C.Gardel, J.Razzano y M.Battistella
Medallita de los pobres (Virgencita de Pompeya)-Scolatti Almeida y Maroni
Medianoche – Tavarozzi y Méndez
Meditando – L’Eveque y Cárdenas
Melodía de arrabal – A.Le Pera, M.Battistella y C.Gardel
Mentías – M.E. Mujica yJ. de Dios Filiberto
Mentira – C.E.Flores y F.Pracánico
Mentiras – J.B. Abad Reyes
Mentiras (Por una verdad) – F. García y L. Minervini
Mentiras criollas – Arona
Mentirosa – Aieta y García Jiménez
Mi ambición – C. Tapia
Mi bien querido – A.D. Riverol
Mi Buenos Aires querido – C.Gardel y A.Le Pera
Mi caballo y mi mujer – J. Ricardo Soria
Mi china – L.P. Roldán y J.C. Rodríguez
Mi china cabrera (Palanganeando) – C. Gardel
Mi diosa – J. De Grandis y F. De Caro
Mi estrella – S. Salinas
Mi guitarra – J.A. Caruso y D. Greco
Mi madre (A mi madre) – P. Palacios, C. Gardel y J. Razzano
Mi madre querida (Pobre mi madre querida) – C. Gardel
Mi manta Pampa – G. Barbieri
Mi noche triste – P. Contursi y S. Castriota
Mi palomita – C. Gardel y J. Razzano
Mi pañuelo bordado – A. Greco y F. Martino
Mi primer gol – M.Bonano, H.Pettorossi y A.Fattorini
Mi querer – J.A. Caruso y F. Canaro
Mi ranchito – G. Barbieri
Mi refugio – P.N. Córdoba y J.C. Cobián
Mi suegra no me quiere – R. Ruiz y A.H. Acuña
Mi tierra – C. Tapia
Mía – J.A. Caruso y J. Böhr
Micifuz – E. P. Maroni y A. R. Avilés
Midinette porteña – C.Camba y R.Tuegols
Milonga del 900 – S.Piana y H.Manzi
Milonga fina – C E Flores y J. Servidio
Milonga sentimental – H.Manzi y S.Piana
Milongón – A. Río
Milonguera – J.M.Aguilar
Milonguita – S. Linning y E. Delfino
Mirala como se va – S. Salinas
Mis espuelas – F. Martino
Mis flores negras – F. Scolatti Almeyda y Guzmán
Mis perros – C. Gardel y J. Razzano
Misa de once – Guichandut y Tagini
Misterio – C. Camba y R. Baralís
Misterio – Chiriff y Alonso y Trelles
Mocosita (Mi mocosita) – G. Matos Rodríguez y V. Soliño
Muchachita de Montmartre – O. Fresedo y J. Saldías
Muchachos, me caso – L. Roldán y L. Martini
Muchachos, silencio – J.Buscaglia y A.Raponi
Muñeca – E. Lomuto y L.I. de Tejería
Muñeca brava – Visca y Cadícamo
Muñeca de carne – Guido y Capone
Muñequita – A. Herschel y F. Lomuto
Muñequita de lujo – P. Numa Córdoba y E. Delfino
Murmullos – J.C.Patrón y F.Aguilar
Naipe marcado – A. Greco
Nelly – Hnos. Bates
Nena – C. Ortiz y J. C. Bazán
Nerón – J. C. Millán, E. Iribarne y M. Valdéz
Nido de amor – J.A. Caruso y S. Castriota
No le digas que la quiero – A. Vacarezza
No llore viejita – J.Aparicio
No llores más – R. y A.Gutierrez del Barrio
No me tires con la tapa de la olla – A. Vacarezza y A. Scatasso
No te engañes corazón – Sciammarella
No te quiero más – J. Baüer y J. A. Estapé
Noche de Reyes – P. Maffia y J. Curi
Noche fría – C. Gardel y J. Razzano
Noches de Atenas – H.Pettorossi
Noches de Colón – R. de los Hoyos y R.L. Cayol
Noches de Montmartre – C.C. Lenzi y M.Pizarro
Normiña – E. Armani y A. Capone
Noviecita mía -A. Timarni y A. Polito
Nubes de humo – M. Jovés y M. Romero
Nunca más – F. y O. Lomuto
Ofrenda gaucha
Ofrenda maleva – G.Gavazza y J.Font
¡Oh, París! – J.A. Caruso y J. Böhr
¡Oh, penas mías! – M. Cuesta Silva
¡Oiga, amigo! – J.P. y A. Navarrine
Ojos maulas – Bernstein y Roldán
Organito de la tarde – J. González Castillo y C. Castillo
Oro muerto (Jirón Porteño) – J. Navarrino y J. Raggi
Oro y seda – A. Canale y O. Fresedo
Otario que andás penando – A.Vacarezza yE. Delfino
¿Pa’ qué más? – J. Ceglie y A. Supparo
Pa’ que te acordés – A Seitún y F. Lomuto
Padre nuestro – A. Vacarezza y E. Delfino
Padrino pelao – J.Cantuarias y E.Delfino
Páginas de amor – J.G. Castillo y L. Riccardi
Pajarito – D. A. Linyera
P’al cambalache – Rossi y González Tuñón
Palanganeando (Mi china cabrera) – C. Gardel
Palermo – J. Villalba, H. Braga y E. Delfino
Palomita blanca – G Jiménez y A.Aieta
Pan – C.E.Flores y E.Pereyra
Pan comido – I. Gómez y E. Dizeo
Paquetín, paquetón – S.Merico, C.Dedico y G.Ziglis
Para quererte nací – F. Martino
Parlez-moi d’amour – J. Lenoir
Pasan las horas – C. Camba
Paseo de Julio – Fresedo
Patadura – López Ares y Sotelo
Pato – Collazo
Patotero sentimental – M. Romero y M. Jovés
Pedime lo que querés – J.A. Caruso y F. Canaro
Pensalo bien – López y Calvera
¡Perdón viejita! – O. Fresedo y J. Saldías
Perdonada – R. Rossi y E. Cárdenas
Perdóname Señor – V. Servetto y F. Pracánico
Perfume de mujer – J. Guichandut y A. Tagini
Pero hay una melena – J. Böhr
Piedad – Percuocco y de Biase
Pituca – R.Ferreira y E.Cadícamo
Pobre amigo – J. Rial y G. Barbieri
Pobre chica – E. y O. Fresedo
Pobre colombina – V. Carmona y E. Falero
Pobre corazón mío – P. Contursi y A. Scatasso
Pobre corazoncito – P. Contursi y A. Scatasso
Pobre flor – C. Gardel y J. Razzano
Pobre gallo bataraz – A C. Herschel y J. Ricardo Soria
Pobre madre (A mi madre) – C. Gardel y J. Razzano
Pobre madrecita – J.A. Caruso y A. Greco
Pobre mi gaucha – Río
Pobre mi madre querida – J.Bettinotti
Pobre mi negra – C. Gardel, J. Razzano y M. Dorly
Pobre milonga – M. Romero y M. Jovés
Pobre muñequita – E. Iribarne, A. Supparo, V. Tropysi y E. Sola
Pobre paica – P. Contursi y J.C. Cobián
Pobre pato – Ghirlanda y Garros Pe
Pobre vieja – R.Goyeneche
Pobres flores – V. Servetto y F. Pracánico
Polvorín – M. Romero y J. Martínez
Pompas de jabón (Pompas) – E. Cadícamo y R. Goyeneche
¿Por dónde andará? – S. Merico y A. Supparo
Por el camino – J. González Castillo y J. Böhr
Por el camino – Geroni Flores y Tagle Lara
Por el llano – E. Cárdenas y R. Rossi
Por ella – J.A. Caruso y L. Teisseire
Por favor dejame – M.Romero y R.Ibánez
¿Por qué me das dique? – Sciammarella y Alonso
¿Por qué no has venido? – P. Maffia y J. Navarrine
Por qué soy reo – Velich y Meaños
Por seguidora y por fiel – R.L.Brignolo y E.C.Flores
Por tus ojos negros – A. Le Pera, D.Aspiazú y C.C. Lenzi
Por última vez – F. Bohigas y C. Pibernat
Por un cariño – J. Demon y G. Alcázar
Por un tango – G. Barbieri
Por una cabeza – C.Gardel y A.Le Pera
Pordioseros – G.Barbieri
Porotita – A. Martinez Viérgol y E. Delfino
Porque te quiero – C. Tapia
Porteña del rosedal – A. Pelaia
Poupée de Stamboul – I. Cohn, P. Numa Córdoba y F. Silver
Preciosa mía – A.E. Gobbi
Preparate pa’l domingo – J. y G. Barbieri
Primavera de colores – C. Gardel y J. Razzano
Primero campaneala – A.Aieta y E.Dizeo
Primero yo – Rossi y Rial
Príncipe – F. García Jiménez, A. Aieta y R. Tueglos
Prisionero – A.Aieta y F.García Jiménez
Promesa – E.Kay y P.O.Valle
Puentecito – J.A. Caruso y J. Servidio
Puentecito de plata – P. Contursi y F. Canaro
Puntana – C.Gardel y J. Razzano
Puñadito de sal – N. Verona y L. Mas
¡Qué fenómeno! – Aieta y Diezo
¿Qué has hecho de mi cariño? – J. González Castillo y J. Maglio
Qué linda es la vida – C. Tapia
Qué lindo es el shimmy – G. Barbieri y E. Cárdenas
Qué lindo tiempo aquél – C. Gardel y J. Razzano
¡Qué querés con esa cara! – P. Contursi y E. Arolas
Que se vayan – F.Canaro y E.Dizeo
Qué suerte la del inglés – C. Gardel y J. Razzano
Qué vachaché – Discépolo
Queja indiana – J.M.Velich y J.C. Rodríguez
Quejas del alma – J.D.Vivas y J.F.Mazzaroni
Quejas del alma – G. Barbieri
Querencia – A.Shiriff y F.Silva Valdez
Quién tuviera 18 años – G.Barbieri
Quiéreme (Te esperaré) – A.Le Pera, C.Gardel y M.Lattés
Quimera – R.A.Barboza
Ramona – Wayne y Cadícamo
Raza noble – S. Grupillo y J.A. Caruso
Recordando mi barrio – J.M.Ruffet
Recordándote – J. de Grandis y G. Barbieri
Recuerdo malevo – A.Le Pera y C.Gardel
Refucilos – Sastre
Rencor – Charlo y L.C. Amadori
Reproche – Irusta y Fugazot
Resignate hermano – Barbieri, Ricardo y Rial
Reyes del aire – A. Canale y J. Böhr
Ríe, payaso – Falero y Carmona
Riojana mía – A. Río
Rosal de amor – D.Riverol y E.P.Maroni
Rosal viejo – C. Tapia
Rosarito la serrana – A Rio
Rosas de abril – R.Rossi y E.Cárdenas
Rosas de otoño – G.Barbieri y J.Rial
Rosas rojas – F. Lomuto y A. Seitún
Rubias de New York – C.Gardel y A.Le Pera
Rumores – C. Gardel y J. Razzano
Sacate la caretita – J.A. Caruso, L. Cosenza y J.F. Schumacher
Salto mortal – Mazzaroni y Vivas
Salve, patria – E. Cárdenas y G. Barbieri
Sanjuanina de mi amor – F. Martino y A. Greco
Se acabaron los otarios – F. Canaro y J. Caruso
Se acuerdan, muchachos – P.M. Suero y E. Delfino
Se fue Mateo – A. de Bassi, C. Bertonasco y C. Ossorio
Se llama mujer – Rial y Barbieri
Se va… y se va – C. Tapia
Secreto – E.S. Discépolo
Seguí mi consejo – Merico y Trongé
Senda florida – R. Rossini y E. Cárdenas/Rossi y Cárdenas
Sentimiento gaucho – J.A Caruso y F. y R. Canaro
Señor – F. Brancatti y E. Maciel
Serrana impía – S.del Valle
Sevilla – Delfino y Moreno
Si me tendrá en su memoria – S. Salinas
Si se salva el pibe – F.Pracánico y C.E.Flores
Si soy así – F.Lomuto y A.Botta
Siéntese, che hermano – Guillán Barragán
Siga el corso – A. Aieta y F. García Jiménez
Silbando – J.González Castillo, C.Castillo y S.Piana
Silencio – A.Le Pera, H.Pettorossi y C.Gardel
Sin madre – A.E. Gobbi
Sobre el pucho – J. González Castillo y S. Piana
Soledad – C.Gardel y A.Le Pera
Sólo se quiere una vez – C.Frolo y C.Flores
Sol tropical (Amor tropical) – Tucci y A.Le Pera
Sombras – V. Servetto y F. Pracánico
Sonia – E. Partos, B. Loehner y C. Cappenberg
Sonrisas – E. González y E. Cárdenas
Sonsa – E. Fresedo y R. de los Hoyos
Soñando – E. Cárdenas y P. Bernardo
Sorpresa – J.B.Giliberti y M.Tanga
Sos de Chiclana – Rossi y Hnos.Navarrine
Sos mi tirador plateado – C. Gardel y J. Razzano
Soy una fiera – F. Martino
Suena guitarra querida- C. Gardel y J. Razzano
Sueño de juventud – E.S. Discépolo
Sueño marchito – A. Polito y A. Timarni
Sueño querido – A.Maffia y M.Battistella
Sueños – E. Cárdenas y C. Ortiz
¡Sufra! – J.A. Caruso y F. Canaro
Sus ojos se cerraron – C.Gardel y A.Le Pera
Taconeando – P.Maffia y J.H.Stafolani
Talán, talán – A. Vacarezza y E. Delfino
Tan grande y tan zonzo – Aieta y Dizeo
Tango argentino – Maglio y Bigheschi
Tango porteño – M. Romero y F. Pracánico
Tango, te cambiaron la pinta – Russo y Tabanillo
Tarde gris – J.B.Guido y L.Rubinstein
Te aconsejo que me olvides – Maffia y Curi
Te acordás – D.N. González, C.Gardel y J. Razzano
Te fuiste hermano – A. Tavarozzi y E. Cárdenas
¿Te fuiste? ¡Ja… Ja…! – Matos Rodriguez y Reyes
Te odio – C.Flores y F.Pracánico
Tendrás que llorar – C. Tapia
Tenemos que abrirnos – A.H.Acuña y A.Irusta
Tengo miedo – Aguilar y Flores
Tesorito – J. A. Caruso y A. R. Avilés
Tiempos viejos – F. Canaro y M. Romero
Tierra de Fuego – F. J. Lomuto
Tierra hermana – E. Cárdenas y G. Barbieri
Tierrita – J.A. Caruso y A. Bardi
Titiriteros – S.Merico y E.Béccar
Todavía hay otarios – Pizarro y Babety
Todo corazón – J.M. Ruffet y J. Caro
Tomo y obligo – C.Gardel y M.Romero
Tortazos – L.E.Casaravilla Sienra, E.P.Maroni y J.Razzano
Trago amargo – R. Iriarte y J. Navarrine
Traicionera – Ghirlanda y Garros Pe
Tranco a tranco – J.A. Caruso y J. Maglio
Trapito – J. y L. Servidio y E. Cárdenas
Tras cartón – S.Adamini y Oviedo Bianquet
Trenzas negras – Aguilar
Trianera – Aieta y Miralles
Triste entrerriano – D. Lombardi y J. R. Soria
Tristeza gaucha – J. Sarcione
Trovas – G.Barbieri y D.Riverol
Tu diagnóstico – J. Betinotti
Tu mirada – J. Rosito y E. Cárdenas
Tu vieja ventana – A. Río y G. Barbieri
Tucumana – A. Navarrine y E. Delfino
Tus besos fueron míos – A. Aieta y F. García Jiménez
Tus violetas – G. Barbieri
Tut-ankh-amón – C. Millán y J. Böhr
Tuyo – R. Angeletti
Un año más – J.Barreiro y A.Casciani
Un bailongo – J.R. Soria
Un tropezón – R. de los Hoyos y L. Bayón Herrera
Una lágrima – N. Verona y E. Cárdenas
Una noche en « El Garrón » – M. Pizzaro y L. Pierotti
Una pena – A.L. Albert y A.L. Rosquellas
Una rosa para mi Rosa – S. Salinas
Una tarde – B.Tagle Lara y J.Pollero
Uno y uno – Fava Pollero y Traverso
Valencia – J. Padilla y R. Cayol
Ventanita de arrabal – A.Scatasso y P.Contursi
Ventarrón – P.Maffia y J.H.Staffolani
Victoria – Discépolo
Vida amarga – P. Mazzeo y E. Cárdenas
Vieja recova – R. Sciammarella y E. Cadícamo
Viejecita mía – E. Dizeo y C. Marcucci
Viejo amor – A. Pittaluga y H.Z. Mansilla
Viejo curda – G. D. Barbieri y J. de Grandis
Viejo jardín – V. San Clemente y A. Cerazo
Viejo rincón – R. de los Hoyos y R. Cayol
Viejo smoking – E.C.Flores y G.Barbieri
Virgencita de Pompeya – F.Scolatti y E.P.Maroni
¡Viva la Patria! – F.García Giménez y A. Aieta
Volvé mi negra – Rizzuti y Diéz Gómez
Volveme el cariño – E. Iribarne y A. Supparo
Volver – C.Gardel y A.Le Pera
Volvió una noche – C.Gardel y A.Le Pera
Y era buena -V.R.Carmona
…Y reías como loca – E. Pereyra y JFerreira
…Y si la ves dale un beso – C. Camba
Ya canta el gallo – F. Scolatti Almeyda
Ya pa’ qué – R. Iriarte y A. Supparo
Yira… Yira… – E.S.Discépolo
Yo beso vuestra mano, Señora – Rotter, Rubinstein y Erwin
Yo nací para ti, tú serás para mi – E. Cadícamo y Brown-Freed
Yo no puedo vivir sin amor – A. Viérgol
Yo no sé qué me han hecho tus ojos – F.Canaro
Yo sé hacer – C. Gardel
Yo también, como tú – Giampietro y Larriera Varela
Yo te bendigo – J.A. Bruno y J. de Dios Filiberto
Yo te perdono – E. Cadícamo y R. Goyeneche
Yo tuyo soy, tuyo es mi amor – J.A. Caruso y F. Canaro
Zorro gris – F. García Jiménez y R. Tuegols
Paul Lasserre est mon arriére grand pére,ma grand mére et ma soeur ont eut visite de Carlos Gardel à Antibe ou il y avait aussi Charli Chaplin en vacance,Berthe Gardes travailler ds la blanchisserie de la mere de Paul Lasserre,les Lasserre était une riche famille qui ne voulais pas d’histoire….